Une rose seule, c'est toutes les roses et celle-ci : l'irremplaçable, le parfait, le souple vocable encadré par le texte des choses. Comment jamais dire sans elle ce que furent nos espérances, et les tendres intermittences dans la partance continuelle.
Une nouvelle interprétation de « There Will be blood »
La scène finale de « there Will be blood » , l’un des sommets du cinéma contemporain, est pour le moins énigmatique comme je l’avais noté dans d’anciens articles :
Pourquoi Daniel Plainview le pétrolier richissime, qui a roulé dans la farine le prédicateur Eli Sunday aux abois, et le tient en sa merci,va t’il jusqu’à le tuer ?
Daniel Plainview est dans ce film le symbole du plan vital, en ce sens qu’il a passé toute sa vie à « lutter contre la nature » pour lui « arracher le précieux pétrole » , en risquant sa propre vie, comme on le voit au début du film. Or ce genre d’hommes, qui sont aussi nombreux parmi les « hommes de guerre » (correspondant à la caste des kshatriyas en Inde) ont tendance à ne pas avoir beaucoup d’estime pour les hommes plutôt liés aux « valeurs cléricales » , celles du plan spirituel, ceux que Julien…