Une rose seule, c'est toutes les roses et celle-ci : l'irremplaçable, le parfait, le souple vocable encadré par le texte des choses. Comment jamais dire sans elle ce que furent nos espérances, et les tendres intermittences dans la partance continuelle.
Ce projet de création d’une « nouvelle science » dite internelle qui serait au « monde des idées » ce que la physique est au monde ..naturel, est apparu sur ce blog un peu comme un gag:
mais il s’agit d’un projet très sérieux, qui vise à rien de moins qu’à doter l’humanité d’un sorte de téléscope qui lui permettra d’accéder directement aux Idées, comme Hubble lui permet de voir les confins de l’Univers et de remonter aux premiers instants suivant le Big Bang. C’est ainsi que Leibniz conçoit la « Mathesis universalis characteristica generalis »:
« Je méditai donc sur mon vieux projet d’un langage ou d’une écriture rationnelle dont l’universalité et la communication entre des nations différentes ne seraient que le moindre des effets. Sa véritable utilité résiderait en ceci qu’il ne reproduirait pas seulement les mots mais aussi les pensées et qu’il parlerait plus à l’entendement qu’aux yeux…