Une rose seule, c'est toutes les roses et celle-ci : l'irremplaçable, le parfait, le souple vocable encadré par le texte des choses. Comment jamais dire sans elle ce que furent nos espérances, et les tendres intermittences dans la partance continuelle.
Encore une fois cela fait longtemps que je parle ici de ce film extraordinaire , admiré par toute la critique française qui quelques années plus tard aboutirait à la « nouvelle vague » ( Chabrol , Truffaut, etc…) mais je suis grandement redevable à la conférence de Serge Chauvin :
Conférence que je n’ai vue qu’à la fin de cette atroce année 2020, encore que je crois »dépasser », faire un pas au delà de son propos sur ce film, étayé par une connaissance et une intelligence du cinéma bien supérieure à la mienne, qui est celle d’un individu, qui longtemps s’est réfugié dans les salles obscures pour fuir l’épouvantable pression du « dehors »….
Je dirai, abruptement, que le « soleil dans la boîte « , la matière nucléaire dans une mallette qui est, révélée à la fin du film, le « secret crucialement important mais sans aucune importance «…
The French do mind trippy fantastic science fiction surrealism in film with ease. Just check 1965’s Neo Noir sci-fi Alphavilleand snappy 1962 time travel short film La Jetee. Amazingly creative, thoughtful science fiction. Here’s another sixties onslaught attack on your precious grey matter cells. From director Alain Resnais and his 1968 film Je t’aime, Je t’aime (I Love You, I Love You).
“Put part of Nature into a Laboratory, you have Physics.
Take away Matter, and you find Mathematics.
Take away the equations, and your end up with MetaThematics”
You will find that we are the creators of it.
The following series of essays describes why, and how, we need to create a formal logic of/for creation. It needs to make our own involvement (and response-ability) explicit. It also needs to specify the Dimensional Operator (Freedom of Choice) as its core. It is the basis under the understudying of Consciousness-Energy_Time-Space. »
je ne sais pas ce qu’il y a de plus terrifiant, entre le documentaire lui même , qui annonce et montre le meurtre de masse des vieillards dans les EHPAD et les réactions au film (lisez le hashtag #Holdup ou bien écoutez France -Info) qui est accusé d’antisémitisme parce qu’il parle défavorablement de Jacques Attali.
Il est dit à un moment cette profonde vérité : « la médecine n’est pas une science «
Pourquoi ? Parce que la médecine vise à protéger la vie biologique, or « qui veut sauver sa vie la perdra »
l’économie non plus n’est pas une science, de manière principielle et pour les mêmes raisons. Aucune science ne saurait être au service du plan vital.
La pratique et l’effort scientifique réclame d’abord la conversion au Dieu des philosophes et des savants :
»Dieu difficile sans doute à gagner, encore plus difficile…
Cela se passe pendant la seconde guerre mondiale dans un camp disciplinaire de l’armée britannique, dans le désert lybien. Le film décrit l’affrontement des consciences autour de l’adjudant Roberts (Sean Connery, encore dans sa période « James Bond ») une « forte tête « qui a rossé son supérieur hiérarchique qui lui donnait l’ordre d’attaquer l’ennemi allemand à la tête de ses hommes. Face à lui l’inquiétant sergent-chef Williams sous les ordres de l’adjudant-chef Wilson, qui tentent de le briser, lui et les autres prisonniers de la cellule 8, avec comme arme la colline, une petite montagne de sable que les réfractaires qu’il s’agit de « mater » doivent gravir au pas de course, avec leur bardas, sous la chaleur torride du soleil du désert.
Roberts n’est pas un anarchiste, il sait fort bien qu’aucune armée ne saurait fonctionner sans l’obéiséance aux ordres et…
Encore du cinéma dira t’on et c’est ce que je pense moi même : il y a pourtant des choses plus urgentes dont il faut s’occuper ici.
Oui mais il s’agit d’un film spécial , qui permet de comprendre ce qu’est l’éthique kantienne, la nécessité « supérieure « du « Il le faut » (mots prononcés plusieurs fois par le shérif Will Kane ), du devoir qui dépasse la légitimité sociale ou « religieuse « ainsi que celle de l’amour et du mariage ( sacrement inférieur aux autres selon l’Eglise).
J’avis écrit cet article sur ce thème et la façon dont il est traité par ce film extraordinaire, semblable à aucun autre :
Comme quoi le film de Martin Scorsese, sorti en 2013, n’a guère exagéré : tout cela a réellement existé dans la « vraie vie » , à Stratton Oakmont, l’entreprise de vente d’actions de Belfort, tout ce qui est le plus délirant dans le film, par exemple le trader de Stratton qui se fait sucer dans l’ascenseur par une stagiaire, ou bien les putes qu’ils baisent dans les bureaux de Stratton en les classant en trois catégories : hors cote, Nasdaq et marché principal. Enfin en tout cas c’est dans les « mémoires « de Jordan Belfort, mais c’est un pervers dégénéré qui a peut être imaginé tout ça. Sa devise , appliquée quotidiennement, est « Greed is good » ( l’avidité est bonne), je l’ai entendue répétée à Londres vers 2017 par un groupe de rock ambulant dans un parc.
Jordan Belfort est donc représentatif de tout un courant dans…
Sauf que les derniers mots de Michel Poiccard ne sont pas : « c’est vraiment dégueulasse « , dans une sorte de fin sartrienne, mais « t’es vraiment dégueulasse » :
« Qu’est ce qu’il a dit ? »
» il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse »
» qu’est ce que c’est, dégueulasse ? »
mais qu’est ce qui est à bout de souffle là dedans ? Tout, les personnages, les vivants, 14 ans après la fin de la guerre et la célèbre conférence de Sartre en 1946 : l’existentialisme n’est définitivement pas un humanisme, ou alors il s’agit de l’homme à ras de terre dont Michel Poiccard-Lazslo Kovacs est tellement fatigué qu’il préfère se laisser arrêter, voire tuer.
Tout se passe comme si le film qui a changé le cinéma ( Truffaut a raison de…