La nature véritable de la oumma islamiyya mondiale

ces quelques développements supplémentaires auraient appartenu à l’article précédent :

https://meditationesdeprimaphilosophia.wordpress.com/2012/05/11/eclaircissements-grace-a-la-toposophie-sur-la-premiere-sourate-du-coran-selon-lordre-de-la-revelation/

mais je préfère en composer un autre article, pour attirer l’attention sur leur importance.

Au fond, quand le prêtre Nazaréen Waraqa Ibn Nawfal écrit et enseigne  cette  première sourate révélée , il sait qu’il joue gros parce qu’ IL MENT en prétendant que ces « sourates » lui viennent de l’autorité d’Allah, c’est à dire du Dieu d’Israel : elle est révélée par lui, pas par Dieu, puisque ces peuplades ignorantes d’avant la civilisation européenne moderne ne peuvent avoir aucune idée de ce que c’est que Dieu, à savoir la Raison universelle à l’oeuvre dans la science et la philosophie !

Seuls des savants comme Thalès, et les autres « savants-philosophes » ioniens ou grecs, vrais fondateurs de la civilisation européenne née avec Descartes 20 siècles plus tard, pourraient déterminer strictement cette essence de Dieu, seulement il leur est arrivé de gros ennuis quand ils ont tenté d ‘orienter les autres vers la Vérité, qui est Dieu comme l’a dit Spinoza : Socrate a dû boire la cigüe , sous l’accusation de « tentative de pervertir la jeunesse en la détournant des dieux de la cité », et Thalès, tombant dans un puits alors qu’il observait les étoiles pour en faire la théorie, a été la risée d’une (belle, j’espère) servante de Thrace qui passait par là et assista à la scène :

« non mais regardez moi ce bouffon de grec avec ses dieux débiles, il veut expliquer l’Univers et il n’est même pas capable de regarder devant lui où il met les pieds ! »

elle ne le traite pas d’athée, c’eût été un anachronisme, parce que pour tous ces anciens peuples encore sauvages, les « vrais dieux » , c’est à dire les plus forts, les plus puissants, c’étaient ceux de leur peuple ! tous les autres peuples ne pouvaient avoir que des dieux, pas tout à fait faux sans doute, mais moins puissants !

et la servante ne pouvait absolument pas se douter que sous ses yeux une révolution ayant bien plus de portée que la néolithique, était en train de s’accomplir : « les dieux » anthropomorphiques , ceux dont les fidèles ne se souciaient que de puissance (sur les éléments naturels) et non pas de Justice, de Vérité  et de Sagesse universelles, cédaient ici la place au Dieu des philosophes et des savants, celui qui est le Fils et la Sagesse dans la Trinité, et non pas le Père ou la Puissance (comme l’est encore Allah).

elle ne le pouvait pas  parce qu’elle croyait que Thalès, les yeux perdus dans les cieux, était en train de prier ses dieux, et sa mésaventure sonnait comme un avertissement et une confirmation : ces faux dieux , pour toute réponse à ses prières, laissaient littéralement tomber leur dévôt, évidemment puisque les vrais dieux, les siens, ceux des Thraces, étaient sous la terre et non dans le ciel !

elle était incapable de « penser au delà d’elle même et de son peuple », exactement comme de nos jours une musulmane venue se perdre en Occident, où son prétendu « Dieu », son Idole, n’a pas cours !

elle ne pouvait donc pas se « figurer » que les deux servent à autre chose que se faire prier et sacrifier des victimes (humaines, parfois, ou animales) pour qu’ils soient « propices à leur peuple » ).

La différence est qu’aujourd’hui le peuple de l’Islam c’est en droit (du droit du Jihad) l’humanité entière, et que les « victimes humaines » qu’on lui sacrifie sont les kamikazes !

J’ai formulé ailleurs, à propos de cette petite historiette de Thalès et de la servante, qui m’a toujours enchanté, l’hypothèse , qui a pu paraître scandaleuse, que la jeune servante Thrace, sous ses dehors un peu « brusques », était « bonne fille », et avait pu peut être soigner, voire consoler par ses beautés « asiates » , le vieux savant grec (qui était d’ailleurs tout aussi asiate extérieurement, en provenance d’Asie Mineure) tout meurtri de sa mésaventure « astronomique » (plutôt qu’astrologique) :

http://sedenion.blogg.org/date-2009-01-07-billet-951372.html

voici en tout cas ce que dit Brunschvicg, qui nous remet heureusement sur le droit chemin, à propos de cette anecdote qui se trouve chez Platon :

« Thalès étant tombé dans un puits tandis que, occupé d’astronomie, il regardait en l’air, une petite servante de Thrace, toute mignonne et pleine de bonne humeur, se mit, dit-on, à le railler de mettre tant d’ardeur à savoir ce qui est au ciel, alors qu’il ne s’apercevait pas de ce qu’il avait devant lui et à ses pieds. Or, à l’égard de ceux qui passent leur vie à philosopher, le même trait de raillerie est assez bien à sa place » (Platon, Théétète 174a)

« peut être la servante de Thrace avait-elle confondu la théorie des étoiles avec le culte de celles-ci, et avait à ce niveau tenu ses propres dieux pour les plus forts » (Hans Blumenberg)

« la sagesse du philosophe qui s’est retiré du monde pour vivre dans l’imitation de Dieu a, comme contre-partie inévitable, la maladresse et la gaucherie qui le mettent hors d’état de s’appliquer aux affaires de la vie pratique, qui font de lui, comme jadis de Thalès, la risée d’une servante thrace (Théétète, 174a). Est il légitime de se résigner à cette séparation de la vertu philosophique et de la réalité sociale, qui s’est traduite, dans l’histoire d’Athènes, par des évènements tels que la condamnation de Socrate ? n’est ce point manquer à l’intérêt de l’humanité que de l’abandonner aux opinions absurdes et aux passions désordonnées de la multitude ? et la misanthropie n’est elle point, en définitive, un péché contre l’esprit au même titre que la misologie ? (Phédon, 89b) » (Léon Brunschvicg)

Certes le Sage (mais une fois Sage seulement, donc hors de portée des charmes des servantes thraces ou des grandes dames du monde) a le devoir de redescendre des « sommets » de la solitude pour venir secourir et enseigner la multitude prise dans le chaos des « opinions » (ou des émissions de Télé réalité et autre « petit ou grand journal ») ;

 mais il risque alors de lui arriver ce qui arrive à Zarathoustra dans Nietzsche !

Lorsque Zarathoustra eut atteint sa trentième année, il quitta sa patrie et le lac de sa patrie et s’en alla dans la montagne. Là il jouit de son esprit et de sa solitude et ne s’en lassa point durant dix années. Mais enfin son cœur se transforma, — et un matin, se levant avec l’aurore, il s’avança devant le soleil et lui parla ainsi :

« Ô grand astre ! Quel serait ton bonheur, si tu n’avais pas ceux que tu éclaires ?

Depuis dix ans que tu viens vers ma caverne : tu te serais lassé de ta lumière et de ce chemin, sans moi, mon aigle et mon serpent.

Mais nous t’attendions chaque matin, nous te prenions ton superflu et nous t’en bénissions.

Voici ! Je suis dégoûté de ma sagesse, comme l’abeille qui a amassé trop de miel. J’ai besoin de mains qui se tendent.

Je voudrais donner et distribuer, jusqu’à ce que les sages parmi les hommes soient redevenus joyeux de leur folie, et les pauvres, heureux de leur richesse.

Voilà pourquoi je dois descendre dans les profondeurs, comme tu fais le soir quand tu vas derrière les mers, apportant ta clarté au-dessous du monde, ô astre débordant de richesse !

Je dois disparaître ainsi que toi, me coucher, comme disent les hommes vers qui je veux descendre.

Bénis-moi donc, œil tranquille, qui peux voir sans envie un bonheur même sans mesure !

Bénis la coupe qui veut déborder, que l’eau toute dorée en découle, apportant partout le reflet de ta joie !

Vois ! cette coupe veut se vider à nouveau et Zarathoustra veut redevenir homme. »

Ainsi commença le déclin de Zarathoustra

….

et voici comment se termine cette belle et morale idylle si altruiste :

« Quand Zarathoustra eut dit ces mots, il considéra de nouveau le peuple et se tut, puis il dit à son cœur : « Les voilà qui se mettent à rire ; ils ne me comprennent point, je ne suis pas la bouche qu’il faut à ces oreilles.

Faut-il d’abord leur briser les oreilles, afin qu’ils apprennent à entendre avec les yeux ? Faut-il faire du tapage comme les cymbales et les prédicateurs de carême ? Ou n’ont-ils foi que dans les bègues ?

Ils ont quelque chose dont ils sont fiers. Comment nomment-ils donc ce dont ils sont fiers ? Ils le nomment civilisation, c’est ce qui les distingue des chevriers.

C’est pourquoi ils n’aiment pas, quand on parle d’eux, entendre le mot de « mépris ». Je parlerai donc à leur fierté.

Je vais donc leur parler de ce qu’il y a de plus méprisable : je veux dire le dernier homme. »

Et ainsi Zarathoustra se mit à parler au peuple :

Il est temps que l’homme se fixe à lui-même son but. Il est temps que l’homme plante le germe de sa plus haute espérance.

Maintenant son sol est encore assez riche. Mais ce sol un jour sera pauvre et stérile et aucun grand arbre ne pourra plus y croître.

Malheur ! Les temps sont proches où l’homme ne jettera plus par-dessus les hommes la flèche de son désir, où les cordes de son arc ne sauront plus vibrer !

Je vous le dis : il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez en vous un chaos.

Malheur ! Les temps sont proches où l’homme ne mettra plus d’étoile au monde. Malheur ! Les temps sont proches du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même.

Voici ! Je vous montre le dernier homme.

« Amour ? Création ? Désir ? Etoile ? Qu’est cela ? » — Ainsi demande le dernier homme et il cligne de l’œil.

La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps.

« Nous avons inventé le bonheur, » — disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil.

Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. On aime encore son voisin et l’on se frotte à lui : car on a besoin de chaleur.

Tomber malade et être méfiant passe chez eux pour un péché : on s’avance prudemment. Bien fou qui trébuche encore sur les pierres et sur les hommes !

Un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables. Et beaucoup de poisons enfin, pour mourir agréablement.

On travaille encore, car le travail est une distraction. Mais l’on veille à ce que la distraction ne débilite point.

On ne devient plus ni pauvre ni riche : ce sont deux choses trop pénibles. Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir encore ? Ce sont deux choses trop pénibles.

Point de berger et un seul troupeau ! Chacun veut la même chose, tous sont égaux : qui a d’autres sentiments va de son plein gré dans la maison des fous.

« Autrefois tout le monde était fou, » — disent ceux qui sont les plus fins, et ils clignent de l’œil.

On est prudent et l’on sait tout ce qui est arrivé : c’est ainsi que l’on peut railler sans fin. On se dispute encore, mais on se réconcilie bientôt — car on ne veut pas se gâter l’estomac.

On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit : mais on respecte la santé.

« Nous avons inventé le bonheur, » — disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. —

Ici finit le premier discours de Zarathoustra, celui que l’on appelle aussi « le prologue » : car en cet endroit il fut interrompu par les cris et la joie de la foule. « Donne-nous ce dernier homme, ô Zarathoustra, — s’écriaient-ils — rends-nous semblables à ces derniers hommes ! Nous te tiendrons quitte du Surhumain ! » Et tout le peuple jubilait et claquait de la langue. Zarathoustra cependant devint triste et dit à son cœur :

« Ils ne me comprennent pas : je ne suis pas la bouche qu’il faut à ces oreilles. »

comprenez vous ce qui se passe ?

« Il est temps que l’homme se fixe à lui-même son but. Il est temps que l’homme plante le germe de sa plus haute espérance. » c’est tout simplement ce que j’ai désigné comme « objet terminal », Dieu comme Idée des Fins, ce que Nietzsche appelle de façon dangereuse (ce que l’on a compris 60 ans après) le « Surhomme« .

Il ne le fait pas pour « souder les humains » en une communauté universelle (universelle à la façon ensembliste, idolâtre donc) ; il le fait pour éviter le règne du dernier homme, c’est à dire celui qui a cessé de vouloir que l’homme « se dépasse lui même » pour arriver au …bonheur et au confort !

par contre, dans la Sourate Al-Alaq, les desseins de Waraqa Ibn Nawfal sont tout autres que ceux de Thalès ou de Zarathoustra (c’est à dire : que ceux des vrais européens) .

Nous sommes au début du 7 ème siècle (vers 610  après Jésus-Christ) : la Grèce antique, celle de la si belle et si courte floraison de sagesse de Platon préparée chez Thalès, a cédé la place aux dieux  et aux cultes « d’origine et de caractère asiatique » comme dit Brunschvicg :

« Les “valeurs méditérranéennes”, celles qui ont dominé tour à tour à Jérusalem, à Byzance, à Rome et à Cordoue, sont d’origine et de caractère asiatique…… »

en somme, depuis 6 ou 8 siècles, et pour encore 10 siècles avant Descartes, c’est « business as usual » , et la servante de Thrace se sentirait comme un poisson dans l’eau : les dieux et les déesses côtoient les dieux et les déesses .

Et le Dieu d’Israel , qui a donné naissance au christianisme sous les espèces de son « fils » (ce qui sacandalise certes les juifs orthodoxes, qui sentent bien que tout ceci va mal se terminer pour eux, et pour les Nazaréens, qui se préparent à faire leur « révolution universelle » qui sera appelée plus tard « Islam ») ?

Itou !

c’est un Dieu à « peuple élu », donc point différent en essence des autres dieux, avec juste un peu plus de hargne peut être ? et encore ….

mais SVP, ne dites pas à ma mère que je vous ai dit ça, elle me croit barman au CRIJF !

Il reste que si je me réclame de Brunschvicg, je dois admettre que :

« pas de culte ni de peuple d’exception »

« l’esprit se refuse au Dieu du mystère comme au Dieu des armées »

 ou encore :

http://classiques.uqac.ca/classiques/brunschvicg_leon/raison_et_religion/raison_et_religion.html (page 205)

« LII. — Bon gré, mal gré, il faudra en arriver à poser en termes nets et francs le problème que l’éclectisme cherchait à embrouiller ou à dissimuler, et dont aussi bien dépend la vocation spirituelle de l’humanité. Dira-t-on que nous nous convertissons à l’évidence du vrai lorsque nous surmontons la violence de l’instinct, que nous refusons de centrer notre conception du monde et de Dieu sur l’intérêt du moi ? ou sommes-nous dupes d’une ambition fallacieuse lorsque nous prétendons, vivants,

échapper aux lois de la vie, nous évader hors de la caverne, pour respirer dans un P199 monde sans Providence et sans prières, sans sacrements et sans promesses ?

La clarté de l’alternative explique assez la résistance à laquelle se heurte une conception entièrement désocialisée de la réalité religieuse. Un Dieu impersonnel et qui ne fait pas acception des personnes, un Dieu qui n’intervient pas dans le cours du monde et en particulier dans les événements de notre planète, dans le cours quotidien de nos affaires, « les hommes n’ont jamais songé à l’invoquer ». Or, remarque M. Bergson, « quand la philosophie parle de Dieu, il s’agit si peu du Dieu auquel pensent la plupart des hommes que, si, par miracle, et contre l’avis des philosophes, Dieu ainsi défini descendait dans le champ de l’expérience, personne ne le reconnaîtrait. Statique ou dynamique, en effet, la religion le tient avant tout pour un Être qui peut entrer en rapport avec nous »

et Brunschvicg est encore plus clair à la fin de « Raison et religion » sur la rénovation religieuse qui s’opère chez Thalès sous les yeux moqueurs de la servante thrace :

« Et la parole demeure, qui passe outre à la séduction pieuse de l’éclectisme : On ne sert pas deux maîtres à la fois, seraient-ce (oserons-nous conclure) la puissance du Père et la sagesse du Fils. »

la voilà, la différence, entre la révolution religieuse, scientifique et philosophique, enfin mise en chantier définitivement en Europe avec Descartes (savoir si elle n’est pas à l’arrêt et possède une seule chance d’être menée à bout, ça c’est un autre problème) et la prétendue révolution mondiale du Coran mise en branle, pour des motifs de conquête de et puissance dominatrice, par Waraqa Ibn Nawfal !

Le gourou nazaréen ne connaît pas le « Fils », c’ est à dire la réflexion philosophique et mathématique menant à la Sagesse : il ne connaît que le Père, Allah, à la fois objet initial comme « Seigneur et Créateur » , et objet terminal comme « ce à quoi nous faisons retour, à la fin, au Jugement ».

aussi en mettant en place dès cette première sourate révélée, le « morphisme spécial » passant par le point 0 qui est l’objet nul Allah, voir :

https://meditationesdeprimaphilosophia.wordpress.com/2012/05/09/objet-initial-objet-terminal-et-objet-nul-premiere-application-de-la-toposophie-au-coran/

ne se soucie t’il absolument pas de « recherche de la Vérité universelle » dans la science et la philosophie !

ces barbares ne savent pas ce que c’est que la science, ils ne disposent, face aux déchaînements terrifiants de la Nature, que de recettes de mages et de sorciers, aussi s’explique qu’ils ont besoin d’imaginer des « dieux puissants, plutôt que sages », qui le protègeront des ouragans, des tempêtes, des famines, des sècheresses, etc….

Ce que veut Waraqa Ibn Nawfal, ce n’est pas la Vérité universelle (accessible seulement par l’effort infini de la recherche)…

c’est la domination universelle, et pour cela il a besoin de créer l’Idée ( simili-éternelle, comme tous les mensonges bien médités et les Idoles) d’une communauté modiale et universelle :

la Oumma islamiyya

idée qui dure encore à ce jour, et entraîne l’incessant prosélytisme islamique, dont on comprend maintenant qu’il est vain d’espérer qu’il renonce un jour.

S’il le faisait, il renoncerait à sa fondation même, dans ce que nous avons appelé ici le « morphisme distingué » passant par Allah, le point nul, à la fois initial et terminal.

On comprend aussi quelle devra être la stratégie intellectuelle, philosophique et religieuse pour trouver la seule alternative à l’Islam mondial : laisser tomber Dieu comme objet initial, comme Origine.

L’Origine est dans le Cogito, là où je dis « je pense, je suis », à l’intérieur de chacun de nous !

pas dans le temps reculé du Big Bang ou des fluctuations du vide quantique.

Tout simplement parce que pour « voir des signaux lumineux » en provenance de plus en plus rapprochée du Big Bang, il faut quelqu’un qui ait construit les téléscopes, et qui regarde…

de même que pour créer la théorie des « quantum fluctuations », il faut des physiciens et des mathématiciens ! et la physique mathématique !

et l’idée de Vérité, donc , qui n’est autre que l’Idée de Dieu!

Dieu est en nous comme Idée universelle, régulant notre pensée !

c’est ça l’objet terminal, le seul qui puisse orienter universellement l’humanité !

quant aux houris dans les « Jardins d’Allah », elles attendront !

elles ne peuvent faire que ça, puisque ce sont des êtres imaginaires !

(et d’une imagination pas très « jolie » , si vous voulez mon avis)

ce que fait Waraqa, en choisissant de créer une oumma mondiale plutôt que de chercher la Vérité « en son coeur et en sa Raison », c’est d’opter pour l’universalisme ensembliste :

http://leserpentvert.wordpress.com/universalisme-abstrait-ou-concret/

ce qu’il faut faire, c’est donc opter pour l »‘universalisme catégorique, celui des topoi et de la toposophie !

https://meditationesdeprimaphilosophia.wordpress.com/lhomme-occidental/

« Toute réflexion inquiète de l’Européen sur l’Europe trahit un mauvais état de santé intellectuelle, l’empêche de faire sa tâche, de travailler à bien penser, suivant la raison occidentale, qui est la raison tout court, de faire surgir, ainsi que l’ont voulu Platon et Spinoza, de la science vraie la pureté du sentiment religieux en  chassant les imaginations matérialistes  qui sont ce que l’Occident a toujours reçu de l’Orient »

et l’on sait que les « réflexions inquiètes des Européens sur l’Europe », elles sont de plus en plus fréquentes, notamment chez ceux qui s’imaginent trouver un recours, sinon un retour, dans l’Islam :

Ils ont bien tort, et l’on vient , si je ne m’abuse, de le leur démontrer !