Archives pour la catégorie Anthroposophie

Finkielkraut vs Onfray : le désastre culturel

J’avais oublié ce livre de Finkielkraut « Le cœur intelligent » (que je n’ai d’ailleurs pas lu) , un titre qui s’oppose directement et frontalement à mes tentatives inspirées de Parapine, personnage célinien, de nier tout ce qui se situerait (comme les prétendues « pensées du cœur ») entre « le pénis et les mathématiques » et y jouerait , en termes de Wronski, le rôle d’élément neutre:

Un nouveau théorème de la #ScienceInternelle dit « théorème de Louis Ferdinand Céline »

Dany Robert Dufour : « La situation désespérée du présent me remplit d’espoir »

Dany Robert-Dufour : « la situation désespérée du présent me remplit d’espoir »

Pierre Gordon : la Révélation primitive (blog « Arma Artis »)

http://editionsarmaartis.blogspot.fr/2008/12/pierre-gordon-la-revelation-primitive.html

***************
http://ora-et-labora.frenchboard.com/t89-la-revelation-primitive

Les avertissements prophétiques

Jérémie 49:16

http://saintebible.com/jeremiah/49-16.htm
« 15Car voici, je te rendrai petit parmi les nations, Méprisé parmi les hommes. 16Ta présomption, l’orgueil de ton coeur t’a égaré, Toi qui habites le creux des rochers, Et qui occupes le sommet des collines. Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle, Je t’en précipiterai, dit l’Eternel. « 


Abdias 1:4

http://saintebible.com/obadiah/1-4.htm
« …3L’orgueil de ton coeur t’a égaré, Toi qui habites le creux des rochers, Qui t’assieds sur les hauteurs, Et qui dis en toi-même: Qui me précipitera jusqu’à terre? 4Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle, Quand tu le placerais parmi les étoiles, Je t’en précipiterai, dit l’Eternel. 5Si des voleurs, des pillards, viennent de nuit chez toi, Comme te voilà dévasté! Mais enlèvent-ils plus qu’ils ne peuvent? Si des vendangeurs viennent chez toi, Ne laissent-ils rien à grappiller?…… »

Osée 1

http://saintebible.com/lsg/hosea/1.htm

« 1La parole de l’Eternel qui fut adressée à Osée, fils de Beéri, au temps d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, d’Ezéchias, rois de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël. 2La première fois que l’Eternel adressa la parole à Osée, l’Eternel dit à Osée: Va, prends une femme prostituée et des enfants de prostitution; car le pays se prostitue, il abandonne l’Eternel! 3Il alla, et il prit Gomer, fille de Diblaïm. Elle conçut, et lui enfanta un fils.… »


« Elle conçut, et lui enfanta un fils. 4Et l’Eternel lui dit: Appelle-le du nom de Jizreel; car encore un peu de temps, et je châtierai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizreel, je mettrai fin au royaume de la maison d’Israël. 5En ce jour-là, je briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Jizreel »


La quête spirituelle (placer son nid aussi haut que celui de l’aigle, parmi les étoiles, pour voir tout d’un regard panoramique, depuis la hauteur du plan spirituel) ne doit jamais provoquer l’infatuation du cœur, sinon l’individualité est vite précipitée du ciel (le plan internel) sur la Terre (le plan vital) . C’est le péché (ou danger) luciférien (se croire au dessus des nécessités propres au plan vital, et mépriser ceux qui y sont encore soumis) . Dans « La montagne magique » le personnage luciférien est Léon Naphta, le juif devenu jésuite… il ne faut jamais se croire arrivé définitivement au bout de la quête, installé sur le plan spirituel comme « à demeure » sinon l’on retombe sur la terre, on redescend l’escalier de manière catastrophique . C’est ce qui arrive au Maître dans le très beau (et si sombre) récit de Philippe Jaccottet : » l’Obscurité »

Face à la nuit : L’Obscurité, de Philippe Jaccottet

Philippe Jaccottet: l’obscurité


http://www.wikipoemes.com/poemes/philippe-jaccottet/laveu-dans-lobscurite.php
« Les mouvements et les travaux du jour cachent le


jour. 

Que cette nuit s’approche et dévoile donc nos visages. 

Une porte a peut-être été poussée en ces parages, une étendue offerte en silence à notre séjour.


Parle, amour, maintenant. 

Parle, qui n’avais plus


parlé depuis des ans d’inattention ou d’insolence. 

Emprunte à la légère obscurité sa patience et dis ceci, telle une haleine dans les peupliers :


« 

Une douceur ardente en ce lieu me fut accordée, nul ne m’en disjoindra qu’il ne m’arrache aussi la


main, je n’ai pas d’autre guide qui me guide en ce chemin, sa fraîcheur et ses feux brillent tour à tour sur les


haies… »




Mais que reste caché ce qui fait notre compagnie, amour : c’est le plus sombre de la nuit qui est clarté, innommable est la source de nos gestes entêtés, au plus bas de la terre est le vol ombreux de nos vies.


Dis encor, seulement : « 

Cire brûlant sous d’autres


cires, conduis-moi, je te prie, vers cette vitre à l’horizon, pousse avec moi cette légère et coupante cloison, vois comme nous passons sans peiner dans l’obscur


empire… »


Puis rends grâce brûlante à la voisine de la nuit. »


Le péché inverse est le péché ahrimanien : c’est ce qui est appelé « prostitution »  dans le verset 1 d’Osée . Cela consiste à refuser d’envisager le céleste, l’Esprit, et à s’enliser sur la Terre du plan vital.

Dans « La montagne magique » c’est Settembrini , l’homme des Lumières , qui est le personnage ahrimanien. Le héros, Hans Castorp , est tiraillé entre Naphta-Lucifer et Settembrini-Ahriman et doit trouver son « salut » en équilibrant les deux..

Mauvaise réputation de l’idéalisme dès l’époque de Fichte 

http://www.laviedesidees.fr/Pourquoi-encore-l-idealisme.html
« Vers 1800, des étudiants berlinois auraient canardé de pierres les fenêtres de Fichte afin de lui démontrer l’existence des choses extérieures. Une fois les fenêtres brisées, preuve était faite de l’existence réelle des choses face à ce Moi que le philosophe avait prétendu absolu. Hormis le caractère injuste de cette critique de facto envers la doctrine de Fichte, l’anecdote témoigne de la mauvaise réputation, parmi les milieux philosophiques de l’époque et même auprès du grand public, dont souffrait l’« idéalisme ». Dans sa Critique de la raison pure et dans ses Prolégomènes, Kant s’était déjà attelé à une réfutation en règle de « l’idéalisme au sens traditionnel qui consiste à mettre en doute l’existence des choses » pour lui opposer un « idéalisme critique » d’après lequel « il n’y a de vérité que dans l’expérience ». Après lui, nombreux furent ceux, de Marx à Adorno en passant par Nietzsche et Heidegger, qui, chacun à leur manière, soulignèrent les impasses conceptuelles auxquelles mène une doctrine de pensée, « l’idéalisme », dont l’appellation est pourtant très loin d’être contrôlée. »
Il y a aussi la démonstration consistant à inviter un philosophe « idéaliste » à s’asseoir au milieu de la voie ferrée et à y rester quand passera un TGV : s’il s’enfuit, c’est qu’il ne croit même pas à sa doctrine. Sauf que l’idéalisme véritable n’affirme absolument pas que les « choses », les « étants » , le monde, le plan-vital-ontologique, n’existent pas. Au contraire, elles ne font qu’exister. Ce sont les Idées qui n’existent pas, sinon elles se situeraient sur le plan vital, et il n’y aurait pas de plan spirituel, de « monde des idées » . Ce qu’affirme l’idéalisme, c’est la primauté du plan des idées sur le monde, qui ne vaut rien Car les valeurs se situent sur le plan spirituel. « La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie » ..Car sans des sujets humains vivants, pas de pensée, pas d’idées. Seulement il y a une autre façon de supprimer la pensée sans exterminer les humains, utilisée par la dictature actuelle qui tient le monde sous sa botte :ce moyen, c’est la élevision et autres médias et « réseaux sociaux »
« À observer les débats contemporains, fortement influencés par les « maîtres du soupçon » précités, il n’est pas sûr que l’idéalisme ait depuis lors gagné en légitimité philosophique. Au contraire, il semble aujourd’hui totalement discrédité en raison de sa prétention, jugée péremptoire, de fournir grâce à « l’idée » un principe ultime de vérité. C’est l’un des grands mérites de l’ouvrage publié par Olivier Tinland que de réhabiliter un idéalisme bien compris : l’idéalisme hégélien. On doit à la plume de Hegel la sentence lapidaire : « toute vraie philosophie est un idéalisme ». Tinland nuance d’entrée de jeu en remarquant qu’à l’inverse tout idéalisme ne satisfait pas forcément au principe de la vérité philosophique. L’objet de sa recherche est alors de déterminer le sens précis de « l’idée » (ou encore de « l’idéalité ») que Hegel a été amené à introduire au sein du discours philosophique dans le but d’« accomplir » la métaphysique occidentale qui va de Platon à Kant. »


« Tinland nous rappelle que, pour Hegel, il n’y a de philosophie qu’idéaliste. Il nous fait ainsi comprendre toute l’importance de son objet d’étude non seulement pour les commentateurs hégélianisants mais aussi, plus généralement, pour les philosophes soucieux du bien-fondé de leur démarche. Si l’on admet avec Hegel qu’« une philosophie est idéaliste, consciemment ou non, pour peu qu’elle s’engage dans l’explication du réel et la soumission de celui-ci à un principe explicatif » (p. 167), reste cependant à démarquer la « vraie philosophie » de ses autres succédanés. Hegel avait pris soin de distinguer, à des fins pédagogiques (puisque la distinction est posée dans ses Leçonssur l’histoire de la philosophie) entre trois types d’idéalisme : « l’idéalisme objectif », « l’idéalisme subjectif » et « l’idéalisme absolu ». Chacun de ces idéalismes fournit un « principe explicatif » de la réalité. Tandis que le premier s’appuie sur le principe naïf et dogmatique d’une idée-chose immédiatement présente dans la réalité, « l’idéalisme subjectif » avance le principe critique d’une idée-sujet constitutive de la réalité dans les rapports réflexifs qu’elle entretient avec cette dernière. L’« idéalisme absolu » – dont se réclame (à demi-mot) l’hégélianisme – consistera à démontrer le caractère unilatéral et inadéquat de ces deux principes. Le principe de « l’idéalité » que Hegel leur oppose correspondra au mouvement propre à la « vraie philosophie » en ce que celle-ci « entend rendre compte, d’un même geste, du statut de la réalité, de la manière dont nous nous rapportons à elle et de la manière dont le savoir se rapporte à la question de sa propre possibilité et validité » (p. 9). Plutôt que d’un « principe explicatif » sur lequel l’ensemble de la réalité viendrait se fonder ou se réfléchir, mieux vaudrait alors parler d’un principe d’« explicitation » (ibid.) du discours philosophique dans ses rapports de vérité au réel. Principe de « l’idée absolue » qui suppose en outre que la réflexivité du savoir philosophique est celle, progressive, de la réalité en cours de vérification, et non pas d’un Moi. »



#CochetBrunschvicg 4: le dialogue mathématique entre la masse et la lumière 

#CochetBrunschvicg 4: le dialogue entre la masse et la lumière