Une rose seule, c'est toutes les roses et celle-ci : l'irremplaçable, le parfait, le souple vocable encadré par le texte des choses. Comment jamais dire sans elle ce que furent nos espérances, et les tendres intermittences dans la partance continuelle.
La guerre et la paix : retour sur « Nos années folles » d’André Téchiné
La scène que je juge centrale se situe à 1h 04 minutes, avec l’entrevue du comte de Lauzin , décoré de guerre, et de Louise. Le comte refuse d’être appelé « un héros » mais avoue à Louise, dont le mari s’est travesti en femme pour échapper au champ de bataille, sa « nostalgie du front « : « Les déserteurs n’ont pas compris l’expérience du front, ce ne sont pas des hommes. Ils n’ont pas su voir que monter au front, c’est monter au ciel »
»monter au ciel , quand le cœur fait peau neuve, parce que le soldat qui donne sa vie pour la…